Les poissons rouges produisent un très grand nombre de déchets organiques. Ceux-ci tendent à se concentrer davantage dans les petits volumes, ce qui altère la santé des poissons à plus ou moins long terme. De plus, dans la mesure où le poisson rouge est un poisson d'eau froide ou tempérée, la filtration biologique, basée sur l'action de milliards de bactéries colonisant à la fois le filtre, le gravier et le décor, est relativement moins efficace parce que les températures sont plus basses. Tout ceci plaide en faveur d'un volume adéquat et d'un filtre efficace, afin de permettre aux poissons de grandir convenablement, de montrer leurs plus belles couleurs et de vivre plus longtemps. Les poissons élevés en bocal ou en mini-aquarium ont une vie courte et vraisemblablement très inconfortable (il y a bien-sûr de rares exceptions mais elles pèsent peu face aux millions de poissons rouges sacrifiés chaque année par une maintenance en bocal/mini-aquarium).
Bref, mini-aquarium ou bocal = concentration de déchets organiques toxiques (le filtre n'arrivant pas à tous les éliminer), eau sale et malodorante, développement d'algues, entretien malaisé, espérance de vie des poissons rouges très courte et conditions de vie inconfortable (l'ammoniaque brûle les branchies par exemple).
La "règle" des 50-75 litres par poisson est cependant simplificatrice, en ce sens qu'elle ne tient pas compte du poids des poissons et donc de la quantité totale de déchets qui sont produits par ceux-ci (car plus les poissons sont gros, plus ils produisent de déchets). Ainsi, les gros spécimens de poissons rouges auront naturellement besoin d'un volume et d'un espace de nage (surface de l'aquarium) beaucoup plus importants pour rester en bonne santé, jusqu'à 200 litres d'eau par poisson selon les cas.
Surtout pas. Le chlore présent dans l'eau du robinet détruirait une bonne partie des bactéries épuratrices permettant la filtration biologique de l'aquarium. Rincez-la rapidement avec de l'eau prélevée dans l'aquarium et remettez-la immédiatement après dans le compartiment du filtre. Pour plus d'infos sur l'entretien, merci de vous rendre sur la page consacrée à l'entretien de l'aquarium.
L'aérateur (ou pompe à air ou encore "bulleur") n'est pas forcément nécessaire pendant la journée en aquarium planté et avec un mouvement visible en surface (causé par la sortie du filtre par exemple) : il est même à juste titre critiqué car il laisse s'échapper le CO2 permettant une bonne pousse des plantes, celles-ci produisant pendant la journée de l'oxygène. Toutefois, dans le cas d'un aquarium peu ou pas planté, sans aucun mouvement de surface ou encore si les poissons remontent souvent à la surface pour aspirer de l'air, c'est un moyen indispensable pour permettre une meilleure oxygénation de l'eau.
Pendant la nuit, les plantes entrent en compétition avec les poissons pour l'oxygène : brancher un aérateur la nuit est un moyen efficace de permettre l'oxygénation de l'eau (des bulles fines sont plus efficaces que de grosses bulles). C'est enfin un outil salutaire en cas de canicule car plus l'eau est chaude moins sa capacité en oxygène est importante. Plus d'infos sur ce petit appareil dans la section consacrée à l’oxygénation de l'eau.
Si votre eau du robinet ne contient pas de chloramine et qu'elle est de bonne qualité par ailleurs, vous pouvez la laisser reposer pendant 48 heures avant de l'ajouter à votre bac : le chlore tel quel s'évapore en effet très facilement. Pour accélérer le processus, branchez un aérateur pour bien brasser l'eau et faire s'évaporer le chlore.
Si votre eau contient de la chloramine (contacter le service des eaux de votre localité ou demandez à votre magasin aquariophile le plus proche), une dose de conditionneur d’eau (disponible en animalerie) sera nécessaire lors des changements d'eau car la chloramine, très nocive pour vos poissons, ne s’évapore pas.
Si vous n’êtes pas sûr(e) si votre eau contient de la chloramine, le plus prudent est certainement d'utiliser un conditionneur d'eau lors de chaque changement d'eau.
Les bons conditionneur d’eau de chargent en plus de neutraliser les métaux lourds qui pourraient se trouver dans l’eau du robinet (les métaux peuvent avoir un effet néfaste à long terme sur les poissons).
Oui. Logiquement, le chlore détruit aussi ces bactéries puisqu'il s'agit d'un ... bactéricide. C'est la raison pour laquelle on utilise un conditionneur d'eau lors de tout changement d'eau et qu'il ne faut jamais nettoyer la mousse de son filtre à l'eau du robinet. On se contentera pour cela de prélever une petite quantité de l'eau du bac (dans une petite bassine ou une écuelle par exemple) et d'y rincer la masse filtrante afin de la débarrasser du plus gros des déchets qui ont pu s'y incruster. Vous conserverez ainsi suffisamment de bactéries pour prolonger l'efficacité de la filtration biologique.
La durée de vie des poissons rouges varie en fonction des conditions de vie, de la "qualité" des poissons et de la variété : 5 à 10 ans sont courants, 15 ou 20 ans ne sont pas si rares. Le record est ... de 43 ans !
Plus d'informations sur la longévité des poissons rouges ici »
La reproduction des poissons rouges est beaucoup plus facile et obtenue spontanément dans les gros bacs ou en bassin. Alternativement, la mise en place d'un bac de reproduction de bon volume peut donner d'assez bons résultats. Pour plus d'infos, veuillez vous rendre sur la page consacrée à la reproduction des poissons rouges.
En principe, il vaut mieux éviter d'associer variétés au corps allongé et à nageoire caudale simple, des poissons plus vifs et plus joueurs, aux variétés à queues de voile et au corps plus compact, plus placides et surtout plus lentes. Ceci peut en effet poser des problèmes de mordillement incessant des nageoires des poissons les plus lents en plus d'un accès inégal à la nourriture.
C'est en principe déconseillé. Pas seulement parce qu'ils ne paraissent pas vraiment "à leur place" à côté des poissons rouges mais surtout parce qu'ils ont des exigences assez souvent bien différentes :
- Incompatibilité possible des températures (les poissons rouges peuvent s'adapter mais ce n'est pas l'idéal);
- Incompatibilité éventuelle du pH (par exemple, des néons apprécient une eau acide à neutre tandis que les poissons rouges préfèrent une eau neutre ou alcaline);
- Problèmes éventuels d'accès à la nourriture pout telle ou telle espèce de poissons;
- Les poissons rouges produisent des déchets organiques en quantité massive : alors qu'ils sont relativement tolérants quant aux paramètres de l'eau - par exemple la concentration en nitrates - les poissons tropicaux le sont souvent moins;
- 'Last but not least', les poissons rouges ne sont pas des prédateurs mais ils sont quand même tout à fait capables d'avaler de très petits poissons à l'occasion (du moment que cela tienne dans leur bouche ...)
Ceci dit, à condition de disposer d'un volume suffisant (150 litres et plus), il y a bien quelques candidats envisageables, par exemple Ancistrus temminckii, un poisson de fond dont la taille adulte reste raisonnable (10-12 cms) et qui se contentera d'une eau chauffée à 22°C : c'est un mangeur d'algues mais lorsque celles viennent à manquer, on doit impérativement lui distribuer un complément végétal à la nuit tombée (courgettes, épinards, laitue, pommes de terre, petits pois ...) plus des comprimés de fond pour plécos. La distribution toutes lumières éteintes lui permettra de ne pas se faire chiper sa part par les poissons rouges (qui aiment bien tous ces végétaux eux aussi).
Avant de tenter toute association, voici une petite liste de paramètres à vérifier pour (in)compatibilité éventuelle : température; pH et dureté de l 'eau; alimentation; taille adulte (je vous conseille avant achat de faire une recherche sur internet en plus de demander au vendeur car quelques vendeurs peu scrupuleux n'hésiteraient pas à vendre un petit poisson ... qui fera 40 ou 50 cms une fois grand ...); comportement (poisson sociable ou non).Cits:
Premier (gros) problème : votre bac est surpeuplé donc l'eau est très certainement de qualité médiocre, ce qui rend vos poissons plus sensibles à certains pathogènes (ici, un parasite).
Deuxième problème : le combattant, qui est une poisson tropical aux nageoires bien tentantes, n'est pas à sa place avec des poissons rouges.
En aquarium, pour des poissons adultes, 2 repas par jour de 2-3 minutes maximum chacun suffisent, par exemple le matin et le soir (3 distributions pour des juvéniles). La base de l'alimentation est constituée de flocons, granulés ou autres paillettes (faire couler la nourriture si elle flotte pour éviter les problèmes de vessie natatoire), en alternant, de temps en temps, avec un complément végétal (petits pois, courgette et autres végétaux bouillis quelques minutes puis passés rapidement à l'eau froide et émiettés).
Pour donner une idée, l'estomac du poisson rouge (bien que mal différencié de l'intestin) est à peu près de la taille de son œil et les nourritures du commerce sont très riches et concentrées : bien veiller à ne pas trop distribuer et siphonner toute nourriture non consommée pour ne pas polluer l'aquarium.
Un jour de diète par semaine est souvent préconisé.
Cliquer ici pour en savoir plus sur l'alimentation des poissons rouges »
Il suffit d'acheter un test en animalerie. Il sont généralement composés d'une ou plusieurs bouteilles de réactif, d'une éprouvette et d'une pipette. La lecture se fait grâce à une petit carte chromocodée. Ils permettent de faire un nombre important de tests, sont généralement très simples à utiliser et sont assez précis. Il existe aussi des tests "tout en un" qui se présentent sous la forme de petites bandelettes et qui permettent de tester en une seule fois plusieurs paramètres, tels l'ammoniaque, les nitrites et le pH.
En cas de détection d'ammoniaque et de nitrites, faites immédiatement un changement d'eau partiel et suivez les conseils sur la page suivante: ammoniaque et nitrites dans l'aquarium, la marche à suivre »
L'ammoniaque peut se trouver sous deux formes différentes dans l'aquarium : NH3 et NH4+. La première forme est la plus toxique et se retrouve en milieu alcalin (pH supérieur à 7). La seconde est relativement moins toxique. Aussi, et là est l'essentiel, plus le pH et la température sont élevés, plus la concentration d'ammoniaque se retrouvera sous sa forme la plus toxique (NH3), selon une courbe exponentielle. Un bon test devrait ainsi permettre une lecture de la concentration de l'ammoniaque selon le pH, afin de pouvoir évaluer de manière fiable sa toxicité (testez alors parallèlement votre pH).
Les plus courantes sont un aquarium dont le cycle de l'azote n'est pas établi (aquarium récemment mis en eau), un problème de surpopulation ou bien un trop grand nombre de poissons ajoutés d'un seul coup (les bactéries du filtre sont débordées).
Autres facteurs possibles : entretien inadapté (exemple : masse filtrante rincée à l'eau du robinet = destruction d'une partie des bactéries); oxygénation insuffisante ou température excessive ; filtre : taille ou débit insuffisant, panne de filtre; distribution excessive de nourriture ...
La température est un des nombreux paramètres à prendre en compte : les bactéries se multiplient moins vite dans l'eau froide (elles peuvent même cesser de se multiplier dans une eau très froide). Pour faciliter et accélérer significativement la mise en place du cycle azoté dans un nouvel aquarium, il est possible de prélever un morceau de la masse filtrante d'un aquarium déjà bien établi et de l'installer dans le compartiment du nouveau filtre ou bien d'en presser le jus marron riche en bactéries- en s'assurant bien-sûr que cet aquarium n'a pas connu de maladies récemment - (remarque : utiliser de l'eau vieillie est aussi possible mais c'est certainement moins efficace). On veillera cependant à transporter la masse filtrante à transférer dans un sac contenant uniquement de l'eau prélevée dans l'aquarium d'origine. Enfin, certains produits du commerce censés accélérer le cycle de l'azote peuvent être utilisés mais leurs résultats sont généralement contrastés.
Généralement déconseillée -> l'eau de pluie est parfois utilisée mais elle introduit un risque de pollution chimique (et encore plus si elle est mal récupérée) aussi je ne la conseillerais pas. En outre, elle devrait être systématiquement coupée avec de l'eau du robinet ou reminéralisée avec des produits du commerce car sa dureté est quasi-nulle (ce qui cause des variations de pH très dangereuses) : pour les poissons rouges, qui apprécient une eau relativement dure, de pH neutre à alcalin, utiliser de l'eau de pluie a donc peu d'intérêt.
Systématiquement déconseillée: l'eau distillée (ou osmosée) utilisée pure serait totalement impropre à la vie car sa dureté est nulle : elle doit être impérativement reminéralisée en fonction de la dureté recherchée.
L'eau provenant du purificateur d'eau domestique est aussi à proscrire : si elle convient à l'alimentation humaine, elle est en revanche à proscrire en aquariophilie car le pH est inadapté et le processus de filtration rejette du sodium.
L'eau du puits ou de la source est utilisable après analyse (peut contenir des polluants inattendus, des nitrates...)
Le pH mesure l'acidité ou au contraire l'alcalinité de l'eau. Il est mesuré à l'aide d'une échelle graduée de 0 à 14. Le chiffre 7 correspond à une solution neutre. Les valeurs supérieures à 7 sont dites basiques ou alcalines; les valeurs inférieures à 7 sont acides. La lecture du pH est logarithmique : un changement de 1pH correspond à une multiplication de 10 de l'acidité ou de la basicité. Prenons un pH de 5 : il est 10 fois plus acide qu'un pH de 6 mais 10 fois moins acide qu'un pH de 4 . De même, un ph de 8 est 10 fois plus basique qu'un pH de 7 et 100 fois plus basique qu'un pH de 6.
En aquariophilie, bien-sûr, les extrêmes n'ont pas de sens : la plupart des poissons et des plantes préfèrent un pH compris entre 6.0 et 8.0, et seulement quelques espèces exigeront des valeurs plus acides ou au contraire plus alcalines. Ainsi, le poisson rouge est adaptable mais préfère un pH neutre à assez alcalin (de 7.0 à 8.0 idéalement, une eau acide n'est pas recommandée). On teste communément le pH grâce à des kits qui se présentent sous la forme d'une pipette, d'un petit tube à essai dans lequel on place un échantillon d'eau à tester et quelques gouttes de réactif : on compare alors la couleur obtenue à un tableau des résultats chromocodé (ces tests sont relativement précis en général mais l'interprétation des différentes couleurs demeure assez subjective). D'autre kits proposent un système voisin : au lieu d'un tube à essai et d'une solution réactive, ils se présentent sous la forme de bandelettes de couleurs différentes. Enfin, une mesure du pH grâce à un pH-mètre peut aussi être réalisée mais l'achat de cet appareil reste assez onéreux (quoiqu'il s'agisse d'un achat unique, à la différence des tests en kits). La fréquence et l'utilité même des tests dépendra largement de la stabilité ou de l'instabilité éventuelle du pH dans votre bac.
Dans l'hypothèse où votre eau semble s'acidifier plus ou moins rapidement, il vous faudra tester régulièrement. Les tests devront être effectués à la même heure de la journée, de préférence l'après-midi car, pendant la journée, les plantes produisant de l'oxygène et utilisant le gaz carbonique, le pH peut augmenter légèrement; en revanche, le phénomène s'inverse la nuit puisque plantes et poissons consomment de l'oxygène et rejettent du gaz carbonique : le pH peut alors diminuer légèrement. Cette simple précaution évitera les erreurs d'interprétation.
Si cette fois vous suspectez de fortes variations du pH au cours de la journée, il faudra tester le pH à deux reprises, le matin et le soir, afin d'en déterminer l'amplitude exacte : un pH instable réclamera toujours de prendre des mesures urgentes. La première mesure étant d'abord de procéder à un changement partiel de l'eau : en remplaçant l'eau ancienne avec de l'eau neuve, vous ajouterez de l'effet-tampon (il s'agit de substances minérales dissoutes qui se seraient progressivement épuisées dans votre bac et dont la propriété est d'opposer une certaine résistance aux changements de pH).
Pour ceux dont l'eau eau est dure en revanche, il n'y a guère de chances de voir le pH varier : l'eau dure contient en grande quantité ces substances dissoutes freinant les variations du pH et des changements d'eau réguliers suffiront à la "recharger" en substance-tampon.
Les poissons rouges sont beaucoup mieux 'armés que la plupart des autres espèces à endurer un pH plutôt inadéquat : toutefois, on veillera bien à leur offrir une eau compatible avec leur bien-être. Un pH beaucoup trop faible (généralement dans un bac surpeuplé et surchargé en déchets organiques) peut provoquer une acidose : les symptômes (qui ne sont pas exclusifs, d'où l'intérêt de faire un test !) sont généralement l'apathie et le refus de s'alimenter, une sur-sécrétion de mucus, des nageoires où apparaissent des nervures de sang. Un pH très élevé peut provoquer, mais c'est beaucoup plus rare, une alcalose (mais surtout augmente la toxicité de l'ammoniaque) : le poisson reste à la surface incapable de respirer correctement et secrète énormément de mucus. Au-delà, rappelons que les variations brutales du pH sont le danger principal car elles stressent fortement les poissons.
Le charbon actif est une filtration complémentaire dite "chimique" destiné à clarifier l'eau, absorber les contaminants (ex : métaux lourds), le chlore et les résidus médicamenteux. Le charbon actif n'est néanmoins pas recommandé à long terme si l'aquarium est planté car il absorbe aussi une partie des substances nécessaires à une bonne croissance des plantes. Il n'élimine pas l'ammoniaque et les nitrites (mais il existe d'autres résines destinées à cet usage).
Éventuellement. Dans le bac à poissons rouges, le sel pour aquarium est traditionnellement utilisé à titre préventif mais aussi pour assister certains traitements (voir la section consacrée aux maladies des poissons ) ou encore pendant le transport. Dosé correctement, il est sans danger pour les bactéries du filtre. Le sel pour aquarium est particulièrement indiqué dans la lutte contre les infections parasitaires. Il réduit aussi les effets causés par la présence de nitrites. Il est important de noter qu'il ne s'évapore pas (ceci afin de ne pas surdoser : après un changement d'eau, ajouter uniquement la dose correspondant au volume d'eau changé). Il est possible d'utiliser un sel spécial aquarium bien que tout sel non fluoré et sans additifs fasse l'affaire (sel de Guérande par exemple). Bien lire la notice du fabricant pour connaître les doses.
De par la simple constatation que le poisson rouge est un poisson d'eau douce après tout et que des effets négatifs à long-terme ne peuvent être exclus, la conduite la plus sage, à mon sens, consisterait à l'utiliser uniquement dans le cadre de certains traitements (contre les maladies parasitaires type points blancs par exemple) ou pour un transport long et stressant mais pas de manière régulière. Remarque importante : plusieurs espèces de poissons exotiques dites "sans écailles" y sont intolérantes. Et la plupart des plantes n'apprécient pas non plus le sel sur le long-terme.